La Commission européenne veut savoir quand le spectre est disponible en push numérique


La Commission européenne veut savoir quand le spectre est disponible en push numérique

Les pays de l’UE devront fournir plus de clarté sur l’utilisation et la disponibilité du spectre radioélectrique pour aider le bloc à atteindre ses objectifs numériques, le Commission européenne a déclaré mercredi, accélérant les efforts visant à réduire la dépendance vis-à-vis des technologies américaines et chinoises.

L’exécutif européen veut aussi stimuler Union européenne pays à atteindre des objectifs numériques ambitieux avec des rapports annuels qui pourraient révéler qui sont les retardataires.

Il a proposé que les pays de l’UE mettent en commun leurs ressources sur la 5G, les données, les processeurs à faible consommation et les projets de blockchain, entre autres, leur permettant de lever plus facilement des fonds auprès de programmes européens existants et d’investisseurs privés.

« Nous proposons donc aujourd’hui un plan concret pour réaliser la transformation numérique », a déclaré la vice-présidente de la Commission Margrethe Vestager dans un communiqué.

Commissaire à l’industrie Thierry Breton a déclaré: « Nous devons veiller à ce que l’Europe ne soit pas dans une position de grande dépendance dans les années à venir. Sinon, nous resterons trop exposés aux aléas du monde, et passerons à côté de la croissance économique et de la création d’emplois. »

Les fournisseurs de télécommunications demandent depuis longtemps plus de spectre pour déployer les services de données mobiles 5G, tandis que les gouvernements considèrent les fréquences comme des vaches à lait, nombre d’entre eux levant des milliards d’euros grâce aux enchères de spectre.

Une plus grande clarté sur le moment où le spectre sera mis à disposition et sur la manière dont il sera utilisé augmenterait la sécurité juridique et la prévisibilité des investissements, a déclaré la Commission.

L’exécutif de l’UE a déclaré qu’il souhaitait mettre en place un indice de l’économie et de la société numériques (DESI) pour suivre les progrès des pays dans la réalisation de leurs objectifs numériques via des indicateurs de performance clés. Les retardataires devraient prendre des mesures supplémentaires pour rattraper leur retard.

La proposition de la Commission nécessite l’accord des pays de l’UE et de la Parlement européen avant de pouvoir être mis en œuvre.

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